“Le paysage de Cornouailles a toujours été ma source d’inspiration constante, qu’il s’agisse de la terre ou de la mer. Tout est digne d’être capturé. Le temps sauvage, les arbres, les chemins et les plages exposent toujours leurs couleurs changeantes, leurs lignes en mouvement, leur énergie et leurs formes. Les promenades quotidiennes sont le point de départ de mon travail, immergé dans l’environnement naturel, je fais des croquis et prends des photos pour m’informer une fois de retour au studio. Il peut s’agir d’une composition qui m’attire, d’une juxtaposition de textures, de subtilités provenant du ciel et de la terre colorés ou de lignes et de formes provenant d’arbres figuratifs imposants. J’aime combiner mes qualités de dessinatrice dans mes peintures, en travaillant sur un certain nombre de tableaux en même temps, qui se répondent et s’informent les uns les autres – en grattant, en superposant des marques expressives, souvent sur du carton, ce qui me permet de graver le fusain ou le crayon dans la peinture, en mélangeant les médiums, en expérimentant et, finalement, en déplaçant l’image à partir de son propre point de départ, en étant dirigée uniquement par le processus de peinture et en recherchant l’équilibre. La peinture en plein air est aussi une façon de combiner tous ces processus et les éléments imprévisibles qui m’entourent, ce qui porte ma pratique à un autre niveau et devient une nécessité dans ma routine quotidienne”.
Maxine Hart est née à Wirral en 1971 et a quitté le Cheshire pour s’installer en Cornouailles à l’automne 2008.
Après s’être intéressée très tôt à l’art, Maxine a poursuivi ses études à l’école d’art de Birmingham et a obtenu une licence avec mention en beaux-arts en 1992. Elle a ensuite travaillé comme artiste murale, comme artiste en résidence dans diverses écoles du Cheshire et comme responsable de galerie pour le service consultatif d’art du Cheshire. Elle a exposé en Cornouailles et dans des foires d’art londoniennes et vit avec son mari, ses trois enfants et son cocker près de l’inspirante rivière Helford.